seule adresse valide
« Le clown ne se résout pas, paradoxalement, à un apprentissage. Il relève d’abord d’un questionnement et d’une exigence. »
Catherine Germain (Clown Arletti).
C'est aussi un plaisir immense et indicible, où l'on joue son corps vibrant de nos émotions dévoilées.
Devenir clown, le temps d’une impro, quelques jours ou pour la vie, c’est toujours un combat avec soi-même. Car être clown, ou jouer vraiment à l’être, c’est se donner à voir, c’est être nu, dépouillé de toutes nos protections contre la surprise. C’est tenter de faire tout le contraire de ce qu’on fait dans le quotidien de la vie : répétitions, confort des habitudes, préjugés rassurants, évitements de l’inconnu…
Plonger dans l’instant présent, dans le tout neuf de l'instant, voilà le questionnement et l’exigence, voilà aussi la joie. S’engouffrer dans cet instant et perdre ses repères, s’y planter pour le plus grand bonheur du public. Pour obtenir son rire et son adhésion.
Le rire est une déclaration d’amour du public, non envoyée au comédien(ne) clown, mais à l’humanité de nos profondeurs qu'il dévoile. Comme un retour à l’origine du monde, où l’Homme était encore une promesse…comme il l’est toujours à chaque instant de la vie.